CharlElie se définit comme un artiste « multiste », son œuvre se conçoit dans son intégralité.
» Musiques, chansons, textes, poèmes, peintures, photographies, sculptures … Il n’y a pas de rupture de l’un à l’autre, je les expérimente «
Présent en permanence à la galerie, depuis 2001, son travail de plasticien propose une réflexion toujours en mouvement autour de l’urbain, l’énergie, le rythme …
Ses œuvres à la fois joyeuses et profondes (à l’image de l’artiste) interrogent de façon très riche et personnelle, la force de l’Homme dans la ville et plus généralement dans le monde. C’est une œuvre profondément humaniste.
Entretien avec CharlÉlie Couture lors du salon d’art contemporain Balt’Art
Artiste chatoyante et puissante, dans son oeuvre comme dans la vie, Vittoretti puise-t-elle dans ses racines Italiennes, l’énergie exaltante de ses peintures ? Immersives, saturées de couleurs et de symboles qui forment pourtant un tout ordonné dont on ne peut détacher le regard, elles subjuguent et apaisent.
On tourne et on retourne ses tableaux, comme pour les réveiller, rappeler à soi le charme initial de la 1ère rencontre. Joviales et vibrants, les objets et toiles qu’elle imprègne de son style, trouvent tout de suite leur place dans le cœur des collectionneurs et dans les salles où ils s’exposent.
Vittoretti partage son temps entre la ville et la campagne où elle retrouve cet état de grâce, cet environnement brut, dont chaque artiste se nourri pour enchanter ses œuvres.
Grande artiste généreuse et engagée, elle accompagne ses œuvres enchanteresses dans des expositions en France, en Europe et à travers le monde.
Art naïf, emprunt d’une douceur pleine de pureté comme un rêve d’enfant, elle sillonne les formes, les perspectives pour faire émerger des sentiments du passé, réveiller les images par la superposition des couleurs chaudes et froides.
Tout s’entremêle et résonne (raisonne ? ), les mythes se dessinent et le regard se plonge, dans l’œuvre de Danielle Le Bricquir, pour en ressortir avec des émotions nouvelles et profondes.
De la Bretagne, sa terre d’influence, à Paris où elle a cofondé le Salon d’Automne International, elle peint pour ré-enchanter le monde.
Exposant depuis une trentaine d’années ( plus de 150 expositions), et présent dans diverses collections privées et publiques, parmi lesquelles:
* Collection de l’Art Brut (section Neuve Invention ) – Lausanne
* American Folk Art Museum – New-York
* University of Iowa – Iowa City
* Galerie nationale slovaque – Bratislava
* Charlotte Zander Museum – Bönnigheim
* Museum Dr Guislain (collection De Stadshof) – Ghent
* Villa Tamaris centre d’art – La Seyne-sur-mer
* Abbaye d’Auberive (collection Volot) – Auberives
* Site de la création Franche – Bègles …
Jean-Pierre Nadau est l’auteur d’une oeuvre singulière, qui le rapprocherait non seulement de l’art brut, mais d’un art brut nourri de références sociologiques, historiques, géographiques, développant une mythologie très personnelle qui se dévoile au fil des oeuvres pour peu qu’on s’y attarde.
En parallèle de son travail de plasticien, il est l’auteur d’histoires, de contes, de nouvelles, en prose ou en alexandrins, jamais publiés jusqu’à ce jour, mais en liens directs avec nombre de ses dessins.
Patrick Braoudé est connu pour sa carrière de réalisateur, acteur et producteur de films. Ce que l’on sait moins, c’est qu’il est photographe par passion depuis son adolescence. Rompu à la beauté des images, il aime extraire le mouvement de ses surprenants clichés, souvent réalisés avec un objectif longue focale, dans une atmosphère très lumineuse.
Une ambiance intimiste, délicate, s’échappe des instants presque volés de ses photographies. Il affectionne les scènes furtives, les moments de convivialité ou de complicité entre les personnages qu’il met en scène. Souvent de dos, ou suffisamment loin pour ne pas être reconnus, Patrick Braoudé rend ses sujets flous, comme des ombres chinoises projetées sur l’horizon, le sable chaud, l’intense végétation.
Ses œuvres ne sont jamais retouchées, c’est par la maîtrise de son matériel qu’il tire la quintessence texture et la saturation maximale des moments qu’il fige. Eclatantes, ensoleillées, brouillées de tâches colorées, ces œuvres rappellent à tous un souvenir, c’est peut-être parce qu’il prend beaucoup de plaisir à les produire et à nous les présenter.
Voici un artiste totalement singulier, ses dessins comme ses gravures semblent tirés de la nuit des temps.
Images à la fois primaires et extrêmement raffinées, sorte de barbarie savante, de révélateur d’âme. Ces visages d’enfants sans âge, vieillards poupons ou cacochymes enfantins, ses oiseaux morts tendus dans une crispation immense vers le ciel, cri absolu de révolte. Ces tourteaux qui nous regardent étrangement rieurs.
Quand la couleur arrive, il s’agit de nids, sorte de marmites diaboliques, de poissons ou de crevettes qui ne sont peut être que les premiers signes, les premiers soubresauts de notre humanité … La matière picturale est ici très présente, granuleuse, bubonneuse, on a envie de presser ces excroissances de couleur pour voir à l’intérieur ce qui peut bien se cacher.
Le trait ici est totalement contrôlé tout en jouant sur le hasard du griffonnage, on pense aux dessins d’Antonin Artaud, mais peut être plus secrètement à Léonardo… On est perdu, envoûté, piégé. On est forcé à voir.
Après avoir étudié la peinture et le dessin, intégré plusieurs écoles d’art, il découvre la sculpture qui devient son mode d’expression le plus créatif.
Il étudie les courbes, transmet à l’argile la voluptuosité de ses modèles. La matière dense est morcelée, apprivoisée et maîtrisée par ses mains et sa technique, au service de son imagination.
Les corps ajourés qu’il réalise en bronze, un alliage lumineux, un métal brut et puissant, sont massifs et élancés, ils reflètent la lumière et la laissent entrer en même temps.
Originaire d’Aquitaine, il a obtenu de nombreux prix pour ses sculptures toutes en courbes, qui exhalent les corps et la simplicité de la nudité.
Guy Houdouin né en 1940 au Mans. En 1997 il change de nom et devient Odon.
Il a été exposé dans le monde entier : New York, Suède, Londres, Bombay…
Ses réalisations sont en grande partie des tressages colorés qu’il a effectué avec du papier kraft. Il a également réalisé des peintures, des dessins et des estampes.
Il est décédé en 2017.